Parcours de l’exposition

Comme au cabaret, le visiteur entre dans l’exposition par le Foyer qui rassemble le public avant l’entrée dans la salle de spectacle. Piano bar, affiches et programmes aux murs, cette première salle rend hommage aux grandes Egéries du cabaret : Line Renaud, Zizi Jeanmaire, Dalida, Barbara, Jean-Marie Rivière, Michou sont accompagnés par l’Oiseau Joli à l’accordéon et Jean Biche, artiste multidisciplinaire de la nuit.

Depuis ce Foyer, une salle conçue comme une Loge, remplie de costumes encore suspendus aux patères, de perruques, de chaussures, bijoux et divers autres accessoires, évoque les coulisses de ces espaces intimes, lieu de métamorphose avant le passage dans une autre dimension.

Le parcours conduit ensuite le visiteur à la découverte des costumes prêtés par différentes maisons parisiennes : le Paradis Latin et la revue On ira tous au Paradis, mise en scène en 2019 par Kamel Ouali, costumes de On aura tout vu ; le Moulin Rouge et sa revue Féerie, créée en 1999 mise en scène par Doris Haug et Ruggero Angeletti, costumes de Corrado Collabucci ; le Lido et sa revue Bravissimo créée en 1994 mise en scène par Bob Turk, René Fraday, costumes de Folco ; le Crazy Horse, ses emblématiques Crazy girls et ses fameuses collaborations artistiques ; Chez Michou, un mélange hétéroclite de costumes emblématiques portés par les Michettes au cœur de l’histoire de ce cabaret.

Les salles suivantes mêlent les costumes d’artistes indépendants, créatures performant dans des cabarets comme le Secret, le Cabaret de Poussière, La Bouche, les Bas Nylons, Madame Arthur, Cabaret burlesque, etc. réunis en quatre thématiques : Couture, Burlesque, Fantastiques et Freaks. Ces artistes et collectifs d’artistes développent sur scène des personnages parfois ambigus, volontiers provocants, toujours inventifs et dans la recherche d’un lien singulier avec le public. Ils s’emparent des codes vestimentaires pour les brouiller, les malaxer et produire des silhouettes marquantes, où la paillette le dispute au plastique, le strass au latex et la plume devient étendard ou dérisoire, selon l’humeur…

Grand final, la dernière salle présente un feu d’artifices de costumes, un reflet rêvé des différentes modernités visibles aujourd’hui sur les scènes de cabaret et music-hall, sous le regard d’une figure de proue, égérie anonyme, vêtue d’un seul immense manteau d’escalier des Folies Bergère.

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Livret de visite Cabaret